Etre un africain en Europe est d’ores et déjà un combat. Certes, celui ci ne sera pas martyrisé, mais il devra faire face aux problèmes de la minorité sur la majorité, peut importe son domaine d’activité. Les artistes aussi font face à cela, car ils doivent se battre pour se créer une place dans un continent qui ne partage pas les mêmes cultures qu’eux. Ensuite, il est compliqué d’obtenir le statut d’artiste pour un africain. La conséquence directe est qu’ils vivent pour la plus part des petites prestations dans les restaurants, les discothèques, les cabarets, etc. Pour assurer leurs besoins au quotidien.
Des réseaux de facilitation
L’accès au marché est facilité aux africains par certains organismes ou réseaux. En Belgique par exemple, le Bureau Alternatif de Management en abrégé BAM initié par le Forum des Atristes Africains joue ce rôle. Le BAM guide et encadre les musiciens africains de Belgique, afin de faire reconnaitre leurs talents.
Et en France, il s’agit de la « Zone Franche ». C’est une réseau qui réunit les métiers du disque, de la musique, de la scène et des médias. On y retrouve donc les musiciens de toutes les origines, y compris les musiciens africains. La « Zone Franche » défend la musique du monde, et leurs valeurs. Cependant, le circuit des petits producteurs indépendants est seul à garantir dans l’Hexagone de la pérennité d’une création musicale africaine.