La capacité de créer n’est pas naturelle chez tout le monde. On a encore en mémoire les oeuvres telles que la Joconde, qui jusqu’à nos jours reste spectaculaire et soulève une multitude de question. On se pose tous la question de savoir comment il a pu imaginer une telle chose, eu point de la reproduire ainsi. Alors, Charles Robert Darwin (1809-1882) a évoqué le paradime du « darwinisme mental ». Selon lui, la source d’une créations artistique provient d’un cheminement qui débute sur le phénomène de la « variation », ensuite celui de la « sélection », et enfin celui de « l’amplification ».
Tout dans le cerveau
Pour Darwin, il n’existe aucune influence génétique dans le fait qu’une personne effectue des créations artistiques, aussi spectaculaires qu’elles puissent être. C’est plutôt un travail effectué dans la zone du cerveau.
En effet, pour arriver à l’oeuvre finale, le cerveau fait face à une énorme variété d’idées pas toujours claires. Le « générateur de diversité » produisant un champ est énorme d’idées, est en fait ce qui constitue l’activité spontanée du cerveau. Ensuite, le cerveau sélectionne tour à tour chacune des voies possibles, pour les explorer. Et une fois qu’il trouve satisfaction dans l’une d’elle, il cherche à la réaliser, la concrétiser: c’est l’amplification.
Darwin considère donc que ce processus s’est produit chez Léonard de Vinci pour sa fameuse preuve « Vierge à l’enfant avec Sainte Anne », ainsi tous les artistes en général.